LE PLAT AU FUMET APPETISSANT

Il était une fois un chef de restaurant gastronomique. Chaque jour il se disait:

-Ah si mon restaurant pouvait obtenir 3 étoiles au Guide Michelin.

Mais d’étoile, point. Un jour que le chef était en cuisine, un critique culinaire demanda à le rencontrer et lui dit:
-Votre vœu le plus cher sera exaucé. Avant qu'une année ne soit passée, votre restaurant obtiendra 3 étoiles au Guide Michelin.
Ce que le critique avait prédit arriva. Le Guide Michelin parut et le restaurant du chef y était listé parmi d'autres,
avec 3 belles étoiles accrochées à côté du nom du restaurant. Le chef ne tenant plus de joie décida d'organiser un grand diner pour célébrer la nouvelle. Il ne se contenta pas d'y inviter les serveurs, les commis et les chefs de partie de son restaurant, mais aussi des collègues chefs afin qu'ils puissent fêter ensemble la nouvelle. Il y en avait treize dans le la ville ou il vivait et travaillait. Mais, comme il ne possédait que douze chaises à sa table d'honneur, l'un d'eux ne fut pas invité. Le diner fut somptueux. Alors que le moment de servir l’entrée arrivait, les chefs ne tarirent pas d’éloges sur la soirée: l'un vantait le goût sur et raffiné de leur hôte en matière de choix de vin, l'autre louait la qualité des mets cuisines, le troisième le savoir-faire de leur hôte quant à l'art de dresser une table et ainsi de suite.
Comme onze des chefs venaient d'agir ainsi, le treizième chef fit irruption dans la salle à manger. Il voulait se venger de n'avoir pas été invité. Sans saluer quiconque, il s'écria d'une forte voix :
-Le plat de résistance, dans sa quinzième minute de cuisson, sera trop cuit et ne pourra être servi.
Puis il quitta les lieux. Tout le monde fut choqué. Le douzième des invités, celui qui n'avait pas encore fait d’éloges, s'avança alors et tenta de rassurer tout le monde
:
-Ce n'est pas une cuisson trop forte qui saurait déstabiliser notre hôte. Celui-ci trouvera bien une sauce pour sublimer ce petit désagrément. [...]

[inspiré du conte 'La belle au bois dormant']



dimanche 3 juillet 2022

Il était une fois... les galettes de ma biquette

 

Voilà une recette dégustée chez ma Tutti-amie Anissa a.k.a. ma biquette. J’avais trouvé cela tellement bon que je l’ai tannée quelques temps pour récupérer la recette. J’ai donc eu une liste d’ingrédients mais avec des éléments plus flous sur les quantités car elle fait les choses « a visto de nas » comme en dit par chez nous. Le résultat est bon mais pas aussi bon que ses galettes !

 

Combien ?

Une quinzaine de galettes.

 

Quoi ?

-1kg de pommes de terre

-2 œufs

-2 gousses d’ail

-1 cuillère à café de piment doux

-1/2 cuillère à café de sel

-1/2 cuillère à café de poivre

-1 pincée de noix de muscade

-1 petite poignée de persil

-1 petite poignée de coriandre

-2 petits oignons nouveaux émincés

 

Comment ?

Etape 1 : Mettre les pommes de terre dans une casserole d’eau froide et les faire cuire avec la peau. Une fois cuite (vérification avec la pointe d’un couteau), laissez-les un peu refroidir pour pouvoir les éplucher. Ecrasez-les avec un presse-purée.

Etape 2 : Ajoutez épices, sel, poivre et œufs à l’écrasé de pommes de terre. Mélangez bien.

Etape 3 : Passez les gousses d’ail au presse ail. Ajoutez aux pommes de terre.

Etape 4 : Ciselez le persil et la coriandre, émincez les oignons nouveaux puis ajoutez à l’écrasé de pommes de terre. Mélangez bien ?

Etape 5 : Pendant que vous faites chauffer une poêle avec de l’huile d’olive, formez des boules que vous aplatissez un peu pour obtenir des galettes d’1cm d’épaisseur environ.

Etape 6 : Dans une assiette, versez un peu de farine. Passez les galettes recto et verso dans la farine (comme pour la panure) puis faites-les cuire des deux côtés dans une poêle bien chaude et huilée.

Etape 7 : Une fois cuites, disposez-les sur du papier absorbant quelques minutes avant de servir.

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