LE PLAT AU FUMET APPETISSANT

Il était une fois un chef de restaurant gastronomique. Chaque jour il se disait:

-Ah si mon restaurant pouvait obtenir 3 étoiles au Guide Michelin.

Mais d’étoile, point. Un jour que le chef était en cuisine, un critique culinaire demanda à le rencontrer et lui dit:
-Votre vœu le plus cher sera exaucé. Avant qu'une année ne soit passée, votre restaurant obtiendra 3 étoiles au Guide Michelin.
Ce que le critique avait prédit arriva. Le Guide Michelin parut et le restaurant du chef y était listé parmi d'autres,
avec 3 belles étoiles accrochées à côté du nom du restaurant. Le chef ne tenant plus de joie décida d'organiser un grand diner pour célébrer la nouvelle. Il ne se contenta pas d'y inviter les serveurs, les commis et les chefs de partie de son restaurant, mais aussi des collègues chefs afin qu'ils puissent fêter ensemble la nouvelle. Il y en avait treize dans le la ville ou il vivait et travaillait. Mais, comme il ne possédait que douze chaises à sa table d'honneur, l'un d'eux ne fut pas invité. Le diner fut somptueux. Alors que le moment de servir l’entrée arrivait, les chefs ne tarirent pas d’éloges sur la soirée: l'un vantait le goût sur et raffiné de leur hôte en matière de choix de vin, l'autre louait la qualité des mets cuisines, le troisième le savoir-faire de leur hôte quant à l'art de dresser une table et ainsi de suite.
Comme onze des chefs venaient d'agir ainsi, le treizième chef fit irruption dans la salle à manger. Il voulait se venger de n'avoir pas été invité. Sans saluer quiconque, il s'écria d'une forte voix :
-Le plat de résistance, dans sa quinzième minute de cuisson, sera trop cuit et ne pourra être servi.
Puis il quitta les lieux. Tout le monde fut choqué. Le douzième des invités, celui qui n'avait pas encore fait d’éloges, s'avança alors et tenta de rassurer tout le monde
:
-Ce n'est pas une cuisson trop forte qui saurait déstabiliser notre hôte. Celui-ci trouvera bien une sauce pour sublimer ce petit désagrément. [...]

[inspiré du conte 'La belle au bois dormant']



mercredi 1 avril 2020

Il était une fois... un risotto curry-crevettes à la Ursula

Ce sera la seule entorse au régime végé de ce blog. Parce-que ce plat est avant tout associé à une cuisinière hors pair qui me gâte à chaque fois que je vais en Suisse la visiter. Et ce plat fait partie de ses incontournables. Ce post lui est donc dédicacé.


Combien ?
Assez pour 5/6 personnes.


Quoi ?
-200 à 300g de riz arborio
-300g de crevettes 
-1 petit oignon 
-1 1/2  cuillère à soupe de curry
-3dl de vin blanc
-5dl de bouillon
-5 cuillères à soupe de fromage râpé type emmental (environ 60g... préférez le fromage à râper soi même avec une petite râpe)
-180g de « sour cream »


Comment ?
Etape 1 : Préchauffez le four à 250°C
Etape 2 : Pelez et râpez l’oignon puis faites-le revenir dans une casserole avec de l’huile d’olive. Remuez un peu. 
Etape 3 : Ajoutez le curry, remuez. Ajoutez un peu d'huile d'olive si nécessaire.
Etape 4 : Ajoutez le riz. Remuez pendant 2/3 minutes.
Etape 5 : Ajoutez le vin blanc jusqu’à réduction de moitié, puis le bouillon petit à petit jusqu’à ce que le riz soit cuit (environ 15-20 minutes). Conseil: remuez régulièrement que le riz n'attache pas au fond de la casserole.
Etape 6 : Passez les crevettes dans une poêle avec un peu d’huile. Jetez l'exédant d'eau qui sera rendu (surtout si vous utilisez comme moi des crevettes surgelées). Pressez un peu de citron dessus. 
Etape 7 : Ajouter au riz les crevettes, et une bonne partie du fromage râpé avec la crème acidulée. Mélangez tout et mettre dans un plat. Saupoudrez du fromage râpé restant et enfournez pendant 5-10 minutes jusqu'à ce que le fromage soit doré.

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