LE PLAT AU FUMET APPETISSANT

Il était une fois un chef de restaurant gastronomique. Chaque jour il se disait:

-Ah si mon restaurant pouvait obtenir 3 étoiles au Guide Michelin.

Mais d’étoile, point. Un jour que le chef était en cuisine, un critique culinaire demanda à le rencontrer et lui dit:
-Votre vœu le plus cher sera exaucé. Avant qu'une année ne soit passée, votre restaurant obtiendra 3 étoiles au Guide Michelin.
Ce que le critique avait prédit arriva. Le Guide Michelin parut et le restaurant du chef y était listé parmi d'autres,
avec 3 belles étoiles accrochées à côté du nom du restaurant. Le chef ne tenant plus de joie décida d'organiser un grand diner pour célébrer la nouvelle. Il ne se contenta pas d'y inviter les serveurs, les commis et les chefs de partie de son restaurant, mais aussi des collègues chefs afin qu'ils puissent fêter ensemble la nouvelle. Il y en avait treize dans le la ville ou il vivait et travaillait. Mais, comme il ne possédait que douze chaises à sa table d'honneur, l'un d'eux ne fut pas invité. Le diner fut somptueux. Alors que le moment de servir l’entrée arrivait, les chefs ne tarirent pas d’éloges sur la soirée: l'un vantait le goût sur et raffiné de leur hôte en matière de choix de vin, l'autre louait la qualité des mets cuisines, le troisième le savoir-faire de leur hôte quant à l'art de dresser une table et ainsi de suite.
Comme onze des chefs venaient d'agir ainsi, le treizième chef fit irruption dans la salle à manger. Il voulait se venger de n'avoir pas été invité. Sans saluer quiconque, il s'écria d'une forte voix :
-Le plat de résistance, dans sa quinzième minute de cuisson, sera trop cuit et ne pourra être servi.
Puis il quitta les lieux. Tout le monde fut choqué. Le douzième des invités, celui qui n'avait pas encore fait d’éloges, s'avança alors et tenta de rassurer tout le monde
:
-Ce n'est pas une cuisson trop forte qui saurait déstabiliser notre hôte. Celui-ci trouvera bien une sauce pour sublimer ce petit désagrément. [...]

[inspiré du conte 'La belle au bois dormant']



mercredi 6 mai 2020

Il était une fois... le couscous du confiné



Une Tutti-copine m'avait donné une portion de son couscous il y a quelques temps et cela m'a donné envie de m'y essayer. Cela est donc chose faite et le résultat est plutôt réussi.

Combien ?
Beaucoup trop.


Quoi ?
-2 courgettes de taille moyenne
-2 patates douces de taille moyenne
-2 navets
-2 carottes de belle taille
-1 ½ oignon
-3 gousses d’ail
-2 cuillères à soupe de raisins bruns
-14 abricots secs
-1 boîte de pois chiche (à égoutter)
-2 cuillères à soupe de concentré de tomate
-1/2 cuillère à soupe d’harissa
-1 cuillère à café de cannelle en poudre
-1/2 cuillère à café de gingembre en poudre
-1 petit bouquet de coriandre
-650ml de bouillon de légumes



Comment ?
Etape 1 : Là c’est la partie préparation… Emincez l’oignon, passez l’ail au presse-ail, détaillez les légumes (carottes en tronçons, patates douces en gros cubes, courgettes en 4… à vous de voir en fonction de la taille des légumes). Ciselez la coriandre. Coupez les abricots secs en deux.
Etape 2 : Faites revenir l’oignon dans de l’huile d’olive dans une cocotte en fonte à feu moyen (c’est ce que j’ai choisi, la casserole peut faire l’affaire si vous avez un couvercle). Remuez jusqu’à ce qu’ils soient translucides, ajoutez l’ail et remuez pendant 2 minutes.
Etape 3 : Ajoutez le concentré de tomates, la harissa, la cannelle et le gingembre en poudre avec un peu du bouillon de légumes.
Etape 4 : Ajoutez tous les légumes, les raisins secs, les abricots secs, la coriandre. Mélangez bien tout cela.
Etape 5 : Versez tout ce qu’il reste du bouillon. Passez à feu vif juste le temps que cela bout un peu puis couvrez et repassez à feu moyen et laissez mijoter une demie heure à 45 minutes… à vous de voir l’évolution de la cuisson. Pensez à remuer tout cela de temps à autre pendant la cuisson.
Etape 6 : Ajoutez les pois chiche 5 minutes avant la fin de la cuisson. Salez et poivrez.

Suggestion d’accompagnement : couscous

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